Que ce soit en individuel ou en thérapie de couple, être en thérapie est un acte courageux et d’amour. Pourquoi ? me direz-vous

 Parce que cela nécessite du courage de :

• se regarder avec honnêteté ; honnêteté envers soi et les autres (les proches)
• se remettre en question
• accepter que sa façon de voir le monde n’est peut-être pas la plus adaptée pour être heureux, en paix avec soi-même et dans ses relations.
• accepter de reconnaître ses torts, ses erreurs présentes ou passées ; reconnaitre que l’on a “mal fait, mal agi”.
• arrêter de projeter sur l’Autre de manière générale, les autres (les proches), son mal être, sa douleur
• arrêter de rendre l’autre responsable de nos réactions/émotions
• accepter que chacun est responsable de ses émotions et qu’on peut donc choisir de réagir autrement
• comprendre que derrière une réaction/une émotion, trop vive, excessive, se cache bien souvent une souffrance, une blessure et donc avoir le courage d’aller à sa rencontre.
• devoir se reconnecter parfois à un événement passé douloureux et aux émotions qui ont été ressenties à ce moment-là afin de modifier son comportement d’aujourd’hui.
• prendre la responsabilité de ses besoins au lieu de continuer à attendre de l’autre qu’il les devine et y réponde ; à avoir des attentes, voir des exigences.

OK, et pourquoi un acte d’amour ?

Être en thérapie est un véritable acte d’amour ; à la fois envers soi-même et envers ceux qui pâtissent le plus de nos dysfonctionnements : notre conjoint et SURTOUT, nos enfants.
C’est un acte d’amour envers soi, car en psychothérapie on apprend à s’accepter. S‘accepter tel que l’on est, avec nos forces et nos difficultés. S’accepter, accepter notre histoire, faire la paix avec notre passé. Comprendre les mécanismes inconscients qui en découlent, qui parfois nous dirigent à notre insu, malgré nous.
C’est se donner de l’amour que de s’accepter dans sa globalité, avec ses difficultéset son chemin d’amélioration à parcourir.
Et tout cela est un acte d’amour envers les autres :

• son conjoint, car en se regardant et en s’acceptant dans son entièreté, on est plus tolérant avec les limites de l’autre et surtout on reprend nos projections et on se responsabilise (émotions, besoins etc..). Ainsi, on prend soin de la relation.
• ses enfants : on les protège, on les respecte, on n’abime pas leur estime de soi etsurtout, on évite de reproduire dans notre style éducatif ce dont on a souffert enfant. En prenant conscience de nos carences, de nos “psycatrices”, on a le choix dereproduire ou non ; de rester aveugle et prisonnier de la compulsion de répétition del’inconscient ; ou de gagner en liberté intérieure et choisir de faire autrement et d’êtreun meilleur parent.

En prenant conscience de nos carences, de nos “psycatrices”, on a le choix dereproduire ou non, 

de rester aveugle et prisonnier de la compulsion de répétition del’inconscient,

ou de gagner en liberté intérieure et choisir de faire autrement et d’êtreun meilleur parent.