31 janvier 2017 par sosoduret@hotmail.com
Bonheur et bien-être : comment cultiver les 5 piliers du bonheur?
C’est quoi la SANTÉ MENTALE POSITIVE ? « Un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux, et contribuer à la vie de sa communauté » (définition de l’OMS).
Martin Seligman a défini 5 piliers du bonheur :
-RECONNAITRE les ÉMOTIONS POSITIVES : la bonne vie nourrie d’expériences positives qu’il faut apprendre à reconnaître
-L’INVESTISSEMENT PERSONNEL dans une ou plusieurs activités (une vie engagée)
-LE SENS : une vie qui a du sens pour nous, conforme à nos valeurs et à nos objectifs profonds
-LES RELATIONS avec les autres
-Le plaisir d’APPRENDRE
Qu’est ce qui donne du sens à nos vies (sources intérieures) ? Des relations positives avec autrui, l’adéquation entre nos actes (activité professionnelle, loisirs, formes d’engagement) et nos valeurs (morales, philosophiques, religieuses…).
Entretenir des relations positives avec autrui c’est notamment savoir renvoyer à l’autre une image positive de lui-même. Notamment dans la relation de couple et particulièrement dans la relation parent/enfants ; car c’est dans la relation que l’individu prend conscience de ses forces, par un effet miroir constructif. « L’encouragement est à l’enfant ce que l’eau est à la plante » (Rudolf Dreikurs).
Il existe 4 grandes dispositions au bonheur que l’on retrouve à la fois dans le bouddhisme, la sagesse Hawaïenne (Ho’ oponopono) et la psychologie positive/humaniste :
-l’optimisme
-la gratitude (ou réorienter notre attention vers ce qui va bien chez soi et chez les autres, vers les aspects satisfaisants du quotidien)
-le pardon
-la pleine conscience (qui permet l’appréciation du moment présent et l’acceptation des situations)
Nous avons tous plus ou moins ces traits de caractère ; une chance qu’on puisse s’exercer, s’entraîner, pour qu’ils deviennent une habitude de penser et de comportement !
Les personnes qui pardonnent plus souvent rapportent moins d’affects négatifs tels que l’anxiété, la dépression, l’hostilité.
On entend souvent parler d’intelligence au sens de QI. Mais il y a une forme d’intelligence, déterminante selon moi pour être heureux : il s’agit de l’intelligence émotionnelle. Elle est déterminée par la capacité d’attention à nos propres émotions, à celles d’autrui, et à leur bonne gestion respective.
Il y aurait deux sortes de bonheur.
Le bonheur dit « hédonique » est un bonheur qui se réfère aux émotions positives, à la notion de plaisir (épicurien). Le bonheur plus profond, qui a trait à la réalisation de soi, à la quête de sens, est appelé bonheur « eudémonique ».
L’inconvénient majeur c’est que l’être humain s’habitue à tout, même au bonheur. On appelle ce phénomène « habituation » ou « adaptation hédonique ». Ce qui pourrait nous pousser à en vouloir toujours plus ou à changer souvent pour répéter les expériences de bonheur.
Heureusement il existe quelques antidotes à cette habituation : la pleine conscience (notamment sous forme de méditation mais pas que) en prenant le temps de reconnaître les petits bonheurs lorsqu’ils se présentent ; multiplier les interactions positives avec autrui et développer la gratitude. Venez vous exercer à la pleine conscience à mon cabinet, Sophie DURET psychothérapeute aix les bains.