GESTION DU STRESS : apprendre à RALENTIR

15 juin 2020 par sosoduret@hotmail.com

 

Dans notre société actuelle, une des principales sources de stress est notre rapport au temps. Pour réduire notre stress, il est important de modifier notre rapport au temps.
RALENTIR POUR NOTRE SANTE

-prendre le temps de faire des pauses pour respirer (faire de la cohérence cardiaque 5 mn, 3 fois par jour);
-prendre le temps de RALENTIR notre rythme (grâce à des exercices de pleine conscience, en méditant régulièrement, ou en essayant d’avoir conscience/ de ressentir chacun de nos gestes et pour cela de les exécuter lentement et surtout : une seule chose, un seul geste à la fois).

Ralentir, s’arrêter/faire des pauses, permet non seulement d’abaisser le stress et donc de prévenir des maux et maladies somatiques (donc de prendre soin de notre santé physique), mais aussi de profiter de la vie et de respecter notre humanitude.

RALENTIR POUR PROFITER DE LA VIE

Pour profiter d’un moment, d’une activité il faut être présent donc la faire lentement, il faut être pleinement à ce qu’on fait. Comment se sentir en vie quand on traverse la vie en courant? quand on a jamais le temps de ressentir, on ne peut se « sentir » en vie. Or comment ressentir ce que l’on fait si d’une part notre attention est dans notre tête et d’autre part si on est toujours en train de courir, de faire vite ?
RALENTIR POUR RESPECTER NOTRE HUMANITUDE

Respecter notre humanitude, c’est accepter que, malgré des sollicitations de plus en plus nombreuses, dues aux nouvelles technologies, nous n’avons toujours que 2 yeux, 2 bras, 2 jambes et des journées de 24H. Nous voulons tout faire, tout voir, tout être, tout avoir. Ceci est source de beaucoup de stress si on ne reconnait pas nos limites d’être humain. Nous devons faire des choix, ce qui entraîne renoncement et deuil. Mais faire un choix, accepter nos limites est source de contentement. Achever une tâche et placer son attention sur ce qu’on a réussi à achever (plutôt que sur ce qu’on n’a pas eu le temps de faire) amène du contentement, de la satisfaction et donc du repos (psychique).

GESTION DU STRESS : ACCEPTER ce qui est

Le stress, c’est aussi la non acceptation de ce qui est. Lorsque l’on n’accepte pas la réalité telle qu’elle est, on résiste, on s’énerve, on stresse. Lâcher prise n’est pas abandonner; abandonner c’est lâcher avant d’avoir essayé. Lâcher prise c’est lorsqu’on a tout essayé (ce qui est en notre pouvoir) mais que rien ne change; il nous faut alors lâcher prise et accepter au lieu de lutter (lutte=stress).
 

GESTION DU STRESS: STOPPER le hamster

Le stress vient aussi du fait que nous vivons beaucoup (trop) dans nos têtes. Nos pensées nous envahissent, nous contrôlent et nous amènent là où elles veulent. Sur la plage.. ou au fond de l’eau… Nous ruminons : notre petit hamster intérieur (ou monologue intérieur) tourne dans sa roue encore et encore et accapare notre attention.
L’attention est justement une notion clé pour lutter contre le stress : choisir de ramener son attention sur son corps, sur sa respiration pour stopper le hamster, pour quitter le mental. Si notre attention est accaparée par notre mental (le hamster), elle ne peut se porter sur l’instant présent, sur nos sensations. Notre attention ne peut se porter sur deux choses à la fois. Il est urgent de s’arrêter, de ralentir, comme il est urgent de s’entraîner à choisir où l’on place son attention. Il faut s’entraîner comme on s’entraîne en sport (on répète et on répète et on fournit des efforts). On sait entraîner notre corps pour être en bonne santé (physique); quand notre société va-t-elle nous entraîner psychiquement ?
En outre, plus on calme le hamster, plus on laisse la place à la créativité.

 

GESTION DU STRESS : vivre au présent

Enfin, pour gérer le stress, il est capital d’apprendre à vivre dans l’instant présent. Le présent étant le seul temps où nous avons du pouvoir. A chaque seconde nous avons le pouvoir d’agir, de choisir, de décider. Les autres temps, le passé comme le futur nous renvoie à notre impuissance. Le passé amène des regrets et nous focalisons notre attention sur ce que nous ne pourrons jamais changer. Le futur amène la peur et son lot d’anticipations anxieuses. La peur, l’inquiétude sont inutiles. S’inquiéter c’est utiliser son imagination pour créer quelque chose que l’on ne veut pas.
Le pouvoir de notre imagination est grand; tout ce qui existe autour de nous a d’abord été imaginé avant d’exister. Alors nous pouvons choisir d’utiliser notre imagination pour créer du positif au lieu des habituels scénario catastrophes.

Heureusement pour nous, tout cela s’apprend !

Voici une vidéo en lien avec cet article sur la gestion du stress.

https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/est-foutu-pense-trop