27 avril 2017 par sosoduret@hotmail.com
Nous n’hésitons pas à aller chez l’ostéopathe lorsqu’un genoux est bloqué, que notre épaule ne remplit plus sa fonction (nous permettre de lever le bras). Nous rassemblons toutes nos ressources pour lutter lorsque notre organisme souffre (cancer etc..). Pour autant, nous n’en faisons pas autant lorsque c’est notre âme qui souffre. Ceci est surprenant et peu ingénieux lorsque l’on comprend que tout est imbriqué, corps et âme (psychisme). Nous négligeons facilement l’importance de notre douleur intérieure, que nous ne savons pas nommer. Mais on a beau tenter d’écraser une souffrance, un malaise, elle continuera de se manifester à travers nos comportements ou les maux du corps (psychosomatique). Et si l’on s’occupait de notre psychisme (âme) autant que de notre corps? Et si, grâce à la psychothérapie, on arrêtait de chuter sur les mêmes obstacles, de tomber dans les mêmes trous, de toujours se retrouver dans une voie sans issues? C’est en nous faisant prendre conscience de nos mécanismes inconscients que la psychothérapie nous aide à sortir des voies sans issues pour explorer des chemins épanouissants.
Pourquoi aller chez le psychothérapeute est cool ?
-car j’ai besoin d’ordonner mes pensées, de gérer mes émotions et d’apprendre à mieux vivre. J’y vais car ça me fait du bien, car ça m’aide à acquérir des ressources pour faire face à la vie et à rechercher mon bien-être.
-car c’est une écoute bien particulière (et non.. les amis ne peuvent pas le faire, c’est un métier ! ). Ce n’est pas une conversation intime d’usage. Il s’agit de changer la programmation de la personne, grâce à un cadre équilibré qui se définit à partir de l’objectivité et dans la bienveillance et la neutralité.
-car le psy m’aide à trouver des réponses, à créer des questions, à reconnaitre mes émotions, des pensées, des qualités, des ressources et des modèles viciés. J’apprends à m’accepter, à m’aimer. Plutôt chouette non ??
-parce que c’est un beau chemin, la connaissance vers soi, pour ceux qui ont le courage de l’emprunter. Parce qu’il s’agit bien de courage !
Être fort ce n’est pas se persuader qu’on n’a besoin d’aucune aide extérieure, qu’on peut continuer ainsi, que la souffrance intérieure va finir par se taire à un moment donné. Non, être fort c’est tout le contraire: c’est être actif, cesser de subir le joug de son mental, de son égo, des souffrances passées qui continuent de nous polluer la vie en nous faisant adopter malgré nous (inconsciemment) des comportements nocifs pour nous ou nos proches. Être fort, c’est accepter qu’il y a quelque chose en nous qui nous dérange, nous fait mal, nous fait agir d’une façon que nous ne comprenons pas; qu’on y est pour rien, mais que ça suffit; qu’on mérite une vie meilleure.
Il faut être très courageux pour ouvrir notre esprit et notre intérieur à un professionnel. Il faut avoir beaucoup de courage pour reconnaître que nous devons CHANGER ! Que le changement est notre seule option. Il faut être incroyablement fort pour avoir le courage de se transformer et d’y travailler dur.
« Je connais le son des pierres qui frappent mes pieds et qui gênent mon chemin, je connais la sensation brûlante de ne pas trouver de sens à la vie, de ne pas pouvoir désigner les sentiments par leur nom, de ne pas cesser de penser à tout ce qui pourrait arriver de mal, de ne pas trouver de sortie au couloir de la vie ”.
Cela pourrait être le discours de n’importe quelle personne normale qui fait une thérapie.
Peu importe les raisons qui vous mènent à suivre une thérapie, IL N’Y A RIEN DE NÉGATIF À LE FAIRE. Vous avez tout à gagner et votre entourage aussi.